Ab Imo Pectore (du fond du coeur)

Chers lecteurs,
Comme vous le savez sans doute la culture européenne s'amenuise un peu plus à chaque heure pendant que notre vieux continent se désagrège lentement sous l'effet d'une bâtardise imposée par la stupidité impardonnable de nos dirigeants. Le tout sur fond de culpabilité mal-placée depuis les atrocités de la deuxième guerre mondiale, si souvent utilisées pour justifier l'immobilisme politique actuel.
Mais cette entrée n'est pas de nature philosophique et je voudrais simplement ici rendre hommage à un grand poète de l'Antiquité : Publius Vergilius Maro, plus connu de nos jours sous le nom de Virgile. Tout chez lui est à lire, et en premier chef l'Enéide bien entendu... L'Europe devrait d'ailleurs s'inspirer de cette glorification de la personne du princeps, leader somme toute nécessaire à toute nation digne de ce nom. Nous sommes toutefois maintenant bien loin du temps des Bucoliques et des Géorgiques. Serait-il possible que déjà notre civilisation entame sa descente en enfer, sa suprême punition pour avoir éclairé le monde pendant des siècles ? Il ne tient qu'à nous d'en décider mais une pensée reste rassurante pour les hommes de culture : il sera toujours possible de regarder l'Europe brûler en lisant Virgile, Racine et en contemplant aussi les merveilleux tableaux de Bouguereau!
Dante et Virgile en enfer, par William Adolphe Bouguereau
Quelle perfection dans le trait; je ne résiste pas... en voici un deuxième aux couleurs incroyables. Ce tableau est à mon avis tout simplement fantastique, donnant une image quasi-clinique de la beauté, aussi froide que la mort et pourtant souriant d'une façon étrangement insidieuse!
La Vague, par William Adolphe Bouguereau
Pensée du jour : Si il fallait crucifier tous les faux intellectuels et autres homosexuels du cartel médiatique qui aujourd'hui épuisent les forces culturelles de notre continent, le désert du Sarah entier ne serait sans doute pas assez grand et la forêt amazonienne ne fournirait d'ailleurs même pas assez de bois. Pour les clous toutefois, j'ai le sentiments que l'on pourrait encore se débrouiller avec les restes de féraille de la Rhur.