Je le savais ! Mon aversion pour Twitter, jusque là considérée comme un début de déphasage avec la société numérique (un indéniable signe de vieillissement précoce donc), n’était en fait qu’un réflexe de survie.
La vérité a éclaté ce week-end lors du British Science Festival de l’université de Surrey. « Twitter peut causer un préjudice parce qu’il produit un flux d’information toutes les secondes sans aucune possibilité de traiter ou de manipuler cette information », a déclaré le Dr Tracy Alloway, spécialiste de la mémoire à l’université de Stirling (Ecosse).
Facebook en revanche, nécessitant une interaction avec son réseau d’amis, stimulerait les fonctions cognitives et la mémoire. Or selon cette chercheuse, « travailler la mémoire est beaucoup plus important pour le succès et le bonheur que le QI ».
Conclusion : laissez tomber Twitter (et YouTube, également concerné) et ruez vous sur Facebook, le Sudoku ou Tetris !
Le reportage de Channel 4 (en anglais)
Sources : 01net., TracyAlloway.com, The Daily Record, The Scotsman
MàJ 10/10/09 : sur Atelier.fr, la neurophysiologiste Monique Le Poncin-Séac’h nuance l’analyse en rappelant que l’étude a été réalisée sur des 11-14 ans.