La journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a échappé, au terme de son procès, au châtiment prévue par la charia : 40 coups de fouet. Son crime ? Avoir osé porté un pantalon.
Début juillet, Mme Hussein avait été interpellée dans un restaurant de Khartoum, en compagnie de 10 autres femmes pour « tenue indécente ». Ces autres femmes, n’ayant pas la notoriété de Mme Hussein, n’avaient, elles, pas échappé aux coups de fouet prévue par l’article 152 du code pénal soudanais.
Une loi mise en place par l’actuel président-dictateur Omar el Béchir, responsable d’exactions contre les réfugiés du Darfour et donc également de cette atteinte aux droits de la femme contre laquelle rien n’est entrepris.
La pression de la communauté internationale aura donc permis à Loubna Ahmed al-Hussein d’éviter les coups de fouet mais la loi reste en vigueur et la violence d’Etat faite aux femmes soudanaise restera donc toujours d’actualité.