« Je suis ravie que Robert Pépin ait choisi de rejoindre Calmann-Lévy. Il y prendra la relève d'éditeurs qui, au fil du temps, ont bâti la réputation de notre maison dans le domaine de la littérature étrangère et particulièrement du roman policier anglo-saxon avec des auteurs comme Patricia Highsmith dès les années cinquante, et Donna Leon aujourd'hui. On ne pouvait pas rêver d'association plus naturelle et plus prometteuse », explique Florence Sultan, directrice générale de la maison Calmann-Lévy.
Ce dernier devrait publier près de 15 titres par an, mais les premiers ouvrages n'arriveront qu'aux alentours de la fin 2010, précise un communiqué. « Voire début 2011 », nous explique Florence Sultan. « Robert Pépin est un spécialiste de littérature anglo-saxonne et ce délai d'une année incompressible représente non seulement l'achat de titres, que les auteurs peuvent ne pas encore avoir écrits, mais également le temps de traduction. » Dans ce label, il effectuera « un vrai travail d'éditeur, en choisissant non seulement les auteurs, mais également les traducteurs ». Bien évidemment, il ne traduira pas, en dépit de ses qualités, les ouvrages qu'il éditera.
Au cours de sa carrière de traducteur, Robert Pépin a obtenu le prix Baudelaire, pour son travail sur David Malouf ; il fut également professeur à Columbia University et Paris VII dans ce domaine. Éditeur, il fit publier en France Michael Connelly, George Pelecanos, Deon Meyer, Henning Mankell, Lawrence Block, Michael Koryta, ou encore Jonathan Kellerman, parmi d'autres.
Filiale du groupe Hachette, Calmann-Lévy réjouit également le PDG du groupe, Arnaud Nourry, pour qui Robert Pépin « est un professionnel de grande expérience et de grand talent, rompu à une pratique internationale du métier d'éditeur et proche de très grands auteurs d'Hachette Livre aux États-Unis. Son arrivée est une excellente nouvelle pour le groupe ».