Je ne vous fais pas de récap, que celui ou celle qui ne sait pas pourquoi je m’entraîne comme une dératée en ce moment et après quel chrono je cours, lève la main que je le ou la lapide sur place.
C’est pas que je n’aime pas faire du fractionné sous un soleil de plomb un dimanche après midi avec 34° à l’ombre, et une partenaire hors paire qui me met 10 m dans la vue à chaque 100 m, mais je suis un peu à cran, moi. A J-20. (Cf. photo, c’est bien elle devant et moi loin derrière !) Comment j’vais faire ??? J’ai l’air de me plaindre, là comme ça. Mais pas du tout. J’adore ça les défis. Ca m’amuse beaucoup moins après. Quand je dois les relever !
Sinon, aujourd’hui on s’attaque avec Nathalie Lesny, la diététicienne, à la phase 2 du plan B : la diététique de l’entrainement pour les nulles.
- Parmi tous les thèmes et questions abordés, je lui ai demandé ce qu’elle peut conseiller comme activité physique à celles qui ont une surcharge pondérale ?
Sachez mesdames que toute activité physique nécessite de l’énergie. Vous le saviez déjà ? Mais saviez vous que cette énergie est produite par la dégradation de glucides (énergie rapide), de lipides (énergie plus lente) et protéines (énergie de secours) ?
Et que plus de 45 minutes de sport d’affilé et votre organisme privilégiera les lipides aux glucides comme source d’énergie principale. Ca tombe bien, non ? Les réserves de glucides (sous la forme de glycogène, sucre rapide en somme) dans les muscles et le foie sont limitées, tandis que les réserves de lipides abondent.
Par exemple, si vous marchez, vous brûlez de 60 à 70% de gras contre 30 à 40% de sucres. Et plus vous marchez longtemps, plus vos muscles utilisent les gras comme source d’énergie principale.
- Et courir à jeun, est-ce utile pour perdre du poids ?
La fameuse tactique suce graisse, quoi. Non, non, non, je ne plaisante pas. C’est très sérieux. Suivie par des tas de marathoniens et coureurs d’ultras (plus de 40km, voire de 100 ou 150km avec dénivelé tant qu’à se faire plaisir !), parait. Une séance de course à pied à jeun favoriserait une consommation accrue d’acides gras essentiels et de protéines afin de compenser le manque de sucres. Utiliser les graisses pour renforcer l’endurance en somme. Mouais. Moi j’ai essayé une fois et j’étais à deux doigts du malaise. Et justement. C’est ça le danger : l’hypoglycémie ! Nathalie souligne que ce n’est pas du tout une expérience à faire. Et que minimum une à trois heures avant d’aller courir : on mange !
- Alors un coca après l’effort pour reconstituer le stock de glycogène, c’est bien ? (Oui je sais, je m’enfonce…)
Passionnant tout ça, hein ? J’ai encore plusieurs questions et plein de réponses de Nathalie à venir bientôt mais je me disais que ce serait bien aussi si vous pouviez lui poser les vôtres de questions et en direct. On s’appelle, on se fait un tchat et une bouffe ? Avec elle un soir de cette semaine. Enfin juste un tchat. Oubliez la bouffe, y’aura Robert. Z’en pensez quoi, les filles ? Hommes acceptés. Je vous tiens au courant par tweet ;)
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