Bien que mon épouse soit une inconditionnelle du festival de Cannes (et de Cannes tout court), je ne suis qu’un lecteur occasionnel de Première. Aussi ai-je découvert le « critique du mois » de ce magazine du cinéma, dans l’éditorial de Jean-Marc Morandini (Directsoir, 7-09-2009) : « Ce n’est autre que Soan. Mais qui est Soan ? Personne ! Ou plutôt si, un vague candidat de télé-réalité qui a gagné Nouvelle Star sur M6 et qui n’a jamais rien prouvé… Qui est ce garçon pour se permettre des jugements ? » (sur les réalisateurs, sur le cinéma)… « Et qu’est-il passé par la tête de Première pour confier une pleine page à ce gagnant de télé-crochet ? » Ô Morandini ! Si tu permets que je te tutoie (au double titre d’un ami commun et du ton que tu prends toi même dans ton éditorial, en apostrophant Soan (« D’où tu parles ? »), tu as fait là très fort ! Car sans toi, des milliers de tes lecteurs (dont ton serviteur, chasseur impénitent de paradoxes) continueraient encore à ignorer l’existence de Soan ! Alors que, grâce à toi, ledit « inconnu » devient encore plus célèbre !… Médite plutôt l’aphorisme d’André Siegfried : « Voulez-vous nuire à quelqu’un ? N’en dites pas du mal, dites-en trop de bien ! »
Post-Scriptum : Please, Morandini, dis quand même un peu de mal de moi dans ton édito !
Soan : une notoriété magnifiée par son détracteur Morandini !Source de l’illustration : http://www.telecablesat.fr/article/2009/06/12/Les-News-Soan-explique-son-refus-de-parler-a-la-presse-dans-l-Edition-Speciale-5229.php