Quelle n’a pas été ma surprise, en lisant la presse quotidienne, d’apprendre qu’il n’existe aucune statistique publique régulière dans le domaine de l’immobilier locatif.
En effet, seule une association composée essentiellement de promoteurs et de grands groupes industriels, donc parfois également partie prenante dans l’évaluation de ces statistiques publie régulièrement des études en la matière. On peut du coup légitimement se questionner sur l’impartialité de cet organisme, quand juges et parties se retrouvent en situation de monopole.
Forts de cette information, on ne peut qu’apprécier avec un certain scepticisme, les chiffres annoncés la semaine dernière dans la presse et qui font état de la première baisse des loyers depuis 1998. Cette contraction de 0,8% du montant des loyers est à relativiser en fonction du type d’appartement et du secteur géographique. Elle peut s’expliquer par le contexte de « crise » qui alimente nos réflexions et nous rendent tous un peu plus inquiets face à l’avenir. Les déménagements prévus ont certainement dû être différés dans le temps en attendant une concrétisation des effets d’annonces de reprises dans certains secteurs ou des cas des perspectives prochaines de sortie du tunnel.
On peut enfin se demander si cette dépêche de l’AFP reprenant les conclusions de Clameurs ne participe pas à positiver et apporter des éléments plus motivants pour aider à relancer la croissance.
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