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Bloc-note express N°97

Publié le 07 septembre 2009 par Antoine Dubuquoy

Enfin, les affaires reprennent... Août est un enfer pour le business. Personne nulle part. Processus de décision au ralenti. Septembre pointe son nez. Rentrée pour tous. Rentrée des classes. Paperasses, chèques, réinscriptions, fournitures, couverture des livres scolaires... Tous au taquet, avec perspectives de pandémie, PCA, masques et gel désinfectant... Top! La parano gagne, le voisin qui éternue est suspect d'emblée... ;)

Le mois des choix. Quand une boîte se retire de France, et réduit la voilure dans toute l'Europe. Se réfugie sur son marché le plus mûr. On peut comprendre la logique. Financière. L'heure du choix donc. Créer ex-nihilo. Ou reprendre une entreprise. Donner libre cours à sa créativité rédactionnelle. Se plonger dans les âffres, les affreux de la création, comme les chantait Gainsbarre (Hmm, hmm, hmm in "Love on the Beat"). Le truc qui fait sécreter de l'adrénaline dans la journée et réveille la nuit. Lovely! :) Affaire à suivre... Du changement dans l'air!

Inglorious Basterds... Pas un film génial, ce serait trop simple. La critique, unanime l'a déjà dit. Pas si simple. Parce que même un Tarantino

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moyen est largement supérieur à la production moyenne. Parce que le film est jubilatoire. Parce que le film est , à l'heure du grand mashup, indispensable. Un western à la Sergio Leone, une comédie avec des nazis façon Mel Brooks, un film de cinéphile. L'histoire est remixée. Hitler meurt, le SS est cultivé, véritable psychopathe. On pourrait presque faire un parallèle entre Max Aue, le héros des Bienveillantes et Hans Landa. Sauf que Jonathan Littell nous décrit un anti-héros qui ne met pas ses mains dans le cambouis. Il observe les Einsatzgruppen, ne tient pas le flingue. Landa passe à l'acte, entre deux considérations poétiques, en anglais, allemand, français ou italien... Film, déclaration d'amour au cinéma... Clouzot, Pabst, Jannings, Riefenstahl sont cités...

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Un Prophète... Le deuxième film à voir en ce début septembre. Virtuose, réaliste, brillant. Pas de virtuosité gratuite, pas de superficialité. Apre, violent, fort. Pas un mot de trop, pas un geste ou un regard. La vie carcérale, crade, brutale, où les instincts tribaux prennent le dessus. Un film qui répond à notre curiosité. que se passe-t-il derrière les murs des Centrales? Pas de voyeurisme. Du grand cinéma. On est dans une fiction, qui est l'antithèse de Scarface. Le film de Brian de Palma pêche par son outrance. Chez Audiard, pas besoin de rectifier les voyous à la troçonneuse, de plonger le nez dans des montagnes de coke. La violence est sèche. Par flashes brefs. Un film majeur, dans le fond et la forme. Et un constat terrifiant sur la prison, monde darwinien, où le plus intelligent survivra, au prix des bonnes alliances, de sa capacité à apprendre, à s'adapter, à comprendre le monde dans lequel il vit. La conclusion du film sera perçue comme optimiste ou pessimiste selon le côté de la loi d'où on se situe...

Balle au pied... La France au bord de la relégation... Tant mieux. Ca nous fera des vacances en 2010. Balle dans le pied, pied de nez. Domenech, poil au cake... lol

La violence est bonne pour l'impact des pub dans les jeux vidéo. Les scènes violentes attirent l'attention du gamer. Il est plus attentif, plus impliqué. J'adore cette idée. On en parle, ici... Une bonne claque aux idées reçues... qui fera flipper 90% du marché publicitaire, et les ligues de vertu si d'autres études viennent corroborer ce premier constat... ;)

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Un chat... Chez moi... Un chat, d'à peine 4 mois... Elvis. Rien à dire. On peut relire Baudelaire. Une boule de poils qui ronronne façon tronçonneuse, et mordille les orteils au travers de la couette. De préférence le matin, vers 5h45...

Une nouvelle rubrique à venir dans la grille de programmation de Dubuc's blog... Le best of spam... Le spam de la semaine... Une façon de garder en mémoire les efforts créatifs considérables des emmerdeurs, au delà du simple élargissement du pénis et de l'achat de fausses Rolex...

Rappel de la grille, by the way: Lundi, le Bloc-note express; mercredi, l'intermède politico-musical; vendredi, le best of spam; samedi, dans mon iPod... Et dans les trous, miscellanées et chroniques aléatoires...

Enjoy!


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