Barack Obama, bientôt un an après, bien mou, face à l'extrême-droite américaine
Publié le 07 septembre 2009 par Jcgrellety
Dans deux mois, Obama fêtera sa première année à la Présidence des Etats-Unis. Pour celles et ceux qui l'ont élu, il est 1000 préférable à un John Mc Cain, mais la déception est là. Premier président afro-américain, infiniment métissé par une famille planétaire, le nouvel élu a perdu beaucoup de temps à "singer" (sans référence à son identité, mais à son comportement) l'être-Président : adopter un chien-chien, aller à Camp David, passer ses vacances avec les riches du Massachusetts, mais surtout se couler dans le costume et le fauteuil présidentiel sans engager une réorganisation des structures technocratiques de ce pays, pourtant contrôlé depuis les agences gouvernementales par l'extrême-droite américaine, à commencer par l'Armée. Si Obama se souvient qu'il a été élu notamment pour permettre aux Américains qui n'ont pas les revenus suffisants de pouvoir être soignés, il semble qu'il n'est pas mesuré l'attente du "peuple" ("nous le peuple", a dit-il dit le jour de son investiture), du peuple qui l'A ELU, du peuple de gauche, quant à des réformes structurelles qui affaiblissent radicalement et pour longtemps l'extrême-droite américaine, politique et économique, qui vit des représentations et des actions armées. Heureusement, on pouvait compter sur cette extrême-droite par essence haineuse et planquée derrière son "anti-communisme" pour attaquer Obama et son projet de "réforme de la santé", qui a déjà maigri en fonction des coups publics portés contre elle, notamment par des hommes et des femmes qui ont des intérêts financiers énormes dans l'actuel système. Obama va t-il parler d'eux ? Va t-il les nommer, les désigner, expliquer quels sont leurs revenus sur le dos du système actuel, inefficace, coûteux et injuste ? Ou va t-il se contenter de servir la soupe centriste du "nous sommes tous brothers" ? Une démocratie est une guerre civile pacifique permanente, et Obama a été élu pour aller s'affronter à des hommes et des femmes qui ne jurent que par le billet vert, "Dieu" et l'arme à feu. Cette Amérique-là, débile et dangereuse pour les autres, pour les Américains et pour le monde, doit être "matée" (symbolisée par l'extrémiste de droite Chuck Norris "Texas Walker Ranger", religieusement diffusé chaque dimanche par TF1). Le Président des Etats-Unis a beaucoup de pouvoirs, il faudrait que M. Obama s'en souvienne et sorte de sa tour d'ivoire de Washington (qu'il a tant dénoncé).
Obama socialiste ? Tant mieux, puisque au moins, il n'est pas un "american fascist", comme ceux dont parle Chris Hedges (cf. dessous)
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