Pour attirer le chaland, il faut du people. Et en matière de people, Firebird possède Bill Steer. Kiça ? Bill Steer, qui a émergé auparavant chez Napalm Death et, surtout, chez Carcass. Un people plutôt bruyant. Sur ce plan, ce Grand Union marqué rock 70's avec des oreilles stoner-doom-psyché (démerdez-vous) et un nez bluesy devrait rassurer les lavettes.
Bref, Steer compte parmi ces gars qui, rien que pour avoir participé à un album de l'ampleur de Heartwork (Carcass) pourraient s'allonger sur leur lit et mourir l'esprit tranquille, en se disant : je n'ai pas vécu pour des prunes, des pains et des clous-bidou-bidou-whaaaaa ! Niet. Steer revient (je vous laisse savourer…)
Monsieur se fend la poire en tronçonnant des riffs qui vous collent au plafond reptilien comme les pattes de la mouche, tandis qu'une basse (croyez-le ou non, son propriétaire s'appelle Lican. Nan, je déconne, il s'appelle Smok Smoczkiewicz, mais je ne sais pas s'il gagne au change) aux rondeurs de bulle de gaz éclatant dans la lave volcanique vous vaporise les tympans, et qu'un batteur (Ludwig Witt, également cogneur chez Spiritual Beggars) tente avec l'énergie désespoir d'éclater ses cymblaes qui ne veulent pas tenir en place. Soit, au passage, le même line-up que pour le quatrième et précédent album de Firebird, Hot Wings. Firebird Grand Union -> lire la suite