Au moment ou la « Françafrique » s’invite, après l’élection de Ali Bongo, une fois de plus dans l’actualité, je voudrais rappeler le sort du journaliste Guy-André Kieffer enlevé le 16 avril 2004 à Abidjan, ville dans laquelle il faisait son travail comme journaliste spécialisé dans les matières premières.
Depuis cette date, sa famille et ses amis sont sans nouvelle de lui. Malgré le silence « assourdissant » qui entoure ce dossier, malgré les obstacles qui se dressent, les magistrats français continuent leur travail. L’implication de personnalités importantes de la Côte d’Ivoire est une chose établie et, comme le rappelle « Le comité lyonnais de soutien aux journalistes disparus » je cite, « de lourdes présomptions pèsent sur les commanditaires présumés et les exécutants probables de ce qui ressemble fort à un crime d’Etat ».
Pour que toute la lumière puisse être faite sur la disparition de Guy-André Kieffer il convient, selon l’expression du père de Florence Aubenas qui était alors otage, de « faire du bruit noble ».
Les parents et amis de Guy-André Kieffer continuent donc, avec l’aide du Comité de soutien de faire « ce bruit noble » si nécessaire à l’expression de la vérité. Ils organisent le 3 octobre 2009 à l’abbaye d’Ainay dans le 2ème arrondissement « un concert pour la vérité sur la disparition du journaliste disparu ». Retenez votre soirée pour « faire ce bruit noble ».
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Lyon, le 7 septembre 2009.