Et oui, pas de vacances pour la Team Login… Certains ont été en stages tout l’été, d’autres viennent d’emménager un an au Canada pour les études…Et comme vous avez pu le constater, il y a eu une inactivité totale du blog pendant 2 mois, à cause de cette fucking base de donnée + 2-3 trucs qui cloche (comme vous pouvez le constater) mais on va réparer ça très vite.
Mais heureusement Arkeya à tout plein de beaux articles dans sa poche, Mr N va s’inspirer de son voyage au Canada pour nous pondre tout plein d’articles tabernacle, sans oublier nos une ou deux nouvelles recrues que nous allons prendre sous nos ailes prochainement !
Bref, pour inaugurer ce retour, je tenais à dire que j’ai appris dernièrement que Michael Schumacher est mon père ! Chose étonnante me direz-vous, mais j’en ai bien peur ! Car ce week-end, je suis allé à l’IWAY.
Pour les ignorants de ce monde, l’IWAY est un complexe Bar/Restaurant/Spa/Soin/Salle de Muscu et Simulation de course automobile qui se trouve à Lyon, plus précisément à coté de Vaise. 3 fois 6 simulateurs sont disponibles parmi de l’Enduro (24H du Mans), du Rallye, et de la Formule 1. Vous vous douterez bien que j’ai essayé, pour vous, mais surtout pour moi avant tout, le simulateur de Formule1 !
Ce simulateur est, si je ne dit pas de bêtise, un des premiers au monde ouvert au grand public. Ces simulateurs reproduisent ce que « ressentent» les pilotes lors d’une course, excepté certains points tout naturellement, on ne se prend pas 3G ou je ne sais quoi à l’accélération.
Bref, je me suis dit, ça c’est du jeu vidéo, gogo tester !
Première étape : Le prix… Il faut débourser pas moins de 90€ pour atteler la bête pendant 13 minutes, c’est tout de même cher.
Deuxième étape : Réserver… Il faut s’y reprendre à environ 15 fois (on me raccroche au nez, on ne me rappel pas, le téléphone plante, etc…)
Troisième étape : S’y rendre… Ne pas emprunter le parking qui aux premiers abords parait gratuit… car il ne l’est pas
Quatrième étape : L’arrivée… Des locaux ultramodernes tellement que c’est chic quoi, s’en est presque trop (on comprend ensuite pourquoi c’est si cher).
Cinquième étape : L’attente… Pas longue, environ 15 minutes qui passent très votre, on regarde d’autres personne essayer le simulateur. Ca donne envie, ca fait peur, mais c’est bon !
Sixième étape : L’ouverture des portes… C’est enfin à moi d’y aller ! On me donne une cagoule, un casque (je ne prends pas la combinaison, gant, chaussure… c’étais très déconseillé vu la chaleur actuelle). On me brief sur le circuit, sur les commandes au volant, et on me dit d’aller simulateur 4. La séance précédente se termine, un homme d’une quarantaine d’année sort du simulateur et s’écroule…malaise…parait que c’est fréquent et qu’une personne sur 3 arrêtent les simulateurs… Ce n’est guère rassurant.
Septième étape : Se rendre au simulateur… Bon en fait j’avoue il n’y a rien de difficile
Huitième étape : Rentrer dans le simulateur… Aux premiers abords c’est loin d’être évident. Comme dans une formule 1, on est presque couché dans la voiture, avec très peu d’espace pour les pieds qui se retrouvent collés avec aux bout 2 petites pédales.
Huitième étape et demi : Se faire prendre en photo.
Neuvième étape : Les ceintures… Au nombre de six, je ne savais même pas comment les attacher… Heureusement, on est venu m’accrocher tout ça pour que je ne décolle pas du simulateur.
Dixième étape : Les qualifications… Premier tour, on y va mollo, je n’appuie pas trop sur l’accélérateur pour m’habituer. Au bout de 20 secondes, que dis-je, 10 secondes, premier tête à queue… Je me relève de cette défaite cuisante pour accélérer le pas, et taper le meilleur temps des 3 minutes de qualifications ! Je sais, je roxx comme on dit
Onzième étape : La course… Les trois feux rouges s’éteignent, les moteurs tournent à pleins régime, premier sur la ligne je suis prêt à bondir…bondir de rien du tout… Je rate mon départ et me retrouve directement cinquième… Et pour arranger le tout, tête à queue au deuxième virage… Je me concentre et quelques virages après, je vois la plupart de mes concurrents se prendre un mur ou rouler comme des papys. Ni une ni deux, je me reprends et passe en première position, position que je vais garder jusqu’à la fin, devant l’oeil rivé de mes fanboys (Car un écran géant retransmet en direct la course du premier). Après cette victoire, les larmes pleins les joues, j’ai prié en Michael !
Les + du simulateur :
-Une bonne immersion dans la peau du pilote avec cagoule, casque, gant, chaussure, et donc la chaleur et ce que ressentent les pilotes.
-Le fait d’être dans un « vrai» cockpit de Formule 1, à l’étroit, presque allongé.
-La sensation de vitesse, grâce aux deux écrans latéraux la vitesse est à mon gout bien retransmise.
Les – du simulateur :
-Le prix, un peu trop cher à mon gout même si les simulateurs sont couteux (environ 1 million d’euros il me semble)
-Un léger manque de « sensation» en ce qui concerne les chocs, tête à queue… On ressent une légère secousse mais rien de bien méchant. J’avais pu lire sur Internet qu’on était brassé, que c’était dur, mais en fait c’est plutôt tranquille. On se tape la tête sur les cotés à chaque virage et on est propulsé un peu à l’avant/arrière si on accélère/freine.
-La durée, trop courte à mon gout. Seulement 3 minutes de qualification et 10 minutes de courses.
Voilà, c’était Vitalica en direct de mon salon lui même en direct d’une magnifique LAN de DotA.