Serge Dassault sénateur UMP, 90ème fortune mondiale, dont une grande partie de sa fortune est issue des deniers publics, grâce aux commandes étatiques, vient de s'exprimer à l'université d'été du MEDEF.
Quelques notes sur son pedigree:
condamné, en Belgique, à deux ans de prison avec sursis pour corruption dans le cadre de l'affaire Agusta
en 2004, il souhaitait que les journaux ne diffusent que des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». « J'espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! »
En octobre 2008, le journal Le Monde rapporte des témoignages de journalistes du Figaro qui se plaignent de la pression exercée par Serge Dassault sur la rédaction
En février 2008, Pascale Pascariello, journaliste de France Inter, est prise à partie par le service d'ordre, après avoir posé des questions lors d'une réunion publique
il juge « anormal » d’aider les chômeurs, « des gens qui ne veulent pas travailler
il fait part de son admiration pour l'organisation chinoise du travail, se désole de l'existence des grèves et des syndicats et soutient une plus grande flexibilité pour les entreprises
Le 8 juin 2009, le Conseil d'État invalide le scrutin municipal de mars 2008 à Corbeil-Essonnes, pour irrégularités des comptes de campagne.
Cet homme ne commet pas de dérapages, il n'y a également pas la moindre trace de second degré chez lui, en revanche lorsqu'il souhaite partager les bénéfices à égalité entre actionnaires et salariés, je pense que nous pouvons mettre cela sur le compte de l'age.
Remarquez comment à la deuxième question de la journaliste, son service d'ordre lui fait habilement éviter celle-ci. Il s'agissait d'une question sur les dessous de table qu'il a versé à Corbeil-Essonnes pour son élection invalidée en juin dernier.
Le monde selon Dassault