Les célèbres vitrines des Grands Magasins (Galeries Lafayette et Printemps) représentent souvent une forme de loterie photographique pour celui qui en apprécie le concept.
Tantôt elles semblent faites par un enfant 4 ans utilisant ses poupées, tantôt elles nous entraînent dans des mondes féeriques ou incongrus, où la créativité le dispute à la beauté...
Actuellement, c'est la créativité qui l'emporte au Printemps, avec de superbes compositions mêlant animaux empaillés, objets de collections, coquillages, crânes et fleurs en papier, transformant l'ensemble en cabinet de curiosités à la Deyrolle...
Le tout supportant artistiquement montres, bijoux, lunettes, sacs et chapeaux.
Le plaisir avec ce genre de vitrines est de sentir autant le besoin de mettre en valeur des biens marchands (ce qui est quand même la fonction première d'une vitrine !) que de créer pour le simple plaisir des yeux.
Revue de détail
***
***
***
***
***
***
***
***
***
Quelques mètres plus loin, Les Galeries mettent en avant une belle collection de chaussures rouges.
Mais elles sont présentées tellement hautes que le vitriniste doit s'imaginer que les passants font au minimum 1m80, soit la taille moyenne du mannequin qui les porterait...
*
Et enfin, plus loin, vers la rue Saint-Honoré, un autre amoureux de vitrines étranges, John Galliano.