Et si un jour…

Par Brulezn

Comment vous expliquez cette journée extraordinaire ?

Tout d’abord un doux réveil, le calme, la lumière du soleil… Mylène se lève (après moi comme d’hab’…), petit déj copieux (jus d’orange pressé, baguette Kaiser, nespresso), un brin de ménage.

Le programme de la journée est chargé comme tous les week ends :

- Redéposer un colis chez les 3suisses (ceux qui font des LCD pas chers ! )

- Trouver un “comptoir Irlandais”

- Acheter des capsules GEORGE C

- Passer Au Bon Marché pour que Mylène voit l’expo Paris L.A. et “la rentrée américaine

- Acheter des éclairs chez FAUCHON parce que c’est le week end “éclairs chez Fauchon” jusqu’à demain

- Passage obligé chez Colette, pour observer la bourgeoisie parisienne et le corner UNIQLO

Et là nous croisons The SARTORIALIST,

en pleine dédicace, ne sachant pas qui est cet étrange personnage, Mylène a dû me brieffer rapidement, en gros je retiens qu’il est le mec de Garance Doré.

Nous montons en direction du corner UNIQLO, puis vers la mezzanine (celle qui met en valeur les artistes et leurs œuvres) , pour enfin redescendre et là… devant moi, immense, imposant son charisme et inondant la pièce de son calme : KARL LAGERFELD. Mon cœur s’arrête, mes jambes semblent se dérober, mes mains tremblent, je ne tiens plus.

Je me retourne, Mylène de toute son insouciance me regarde et attend que je lui raconte une blague (pourquoi ?), je suis pétrifié et j’attends qu’elle comprenne, qu’elle le voit.

J’observe attentivement sa réaction, soudain ses yeux se figent, je comprends, elle comprend, elle se liquéfie. Son idole, se tient devant elle… celui qui a bercé de ses créations les plus folles, les nuits de cette jeune adolescente de l’époque, est là, juste là. Nous restons interdits face à lui. Je dégaine ce qui me sert d’appareil photo, les mains toujours tremblantes et gardant à l’esprit cette photo ratée de David Lachapelle.

Je n’en peux plus, mon self-control m’a abandonné (le salaud !), “Mylène au secours !!!!!!”, elle me connait mais elle tremble autant que moi. Vous vous dites qu’on est un peu con, et bien oui, mais là il faut qu’on fasse avec !

Donc, Mylène fait son entrée et revient vite: “je tremble trop, mes 2 mains, regarde…”

Après 5 essais, car le monsieur bouge beaucoup, le voilà :

Posted in Les inclassables mais que l'on aime quand même, Une pointe de mode