jeudi 11 octobre 2007
Ce le deuxième de la série des contes des saisons que je vois. Rohmer n'a pas la simplicité et la fluidité de Bresson et a malheureusement le phrasé nianian et "faux" de ses camarades de la Nouvelle Vague mais... ce film est quand même une excellente analyse des sentiments. On y voit la goût et la peur de la solitude, la peur d'être à deux tout en le voulant, les difficultés de l'amitié homme-femme. Tout ceci pourrait ne paraître que bien banal mais c'est traité tout en finesse. Le dialogue des acteurs sonne faux mais l'analyse des sentiments sonne vrai. Comme dans "Conte de printemps" Rohmer montre son goût pour la philo en mettant en scène un professeur de philo (Rohmer a été professeur de lettres et son frère, René Shérer, est philosophe). Ici pas de faux intellectualisme mais un vrai goût pour les choses de l'esprit.