Vers un boom de la vente en ligne

Selon une étude de l’université Monash qui a étudié les tendances du marché en Australie, Nouvelle-Zélande et Asie pour les dix années à venir, le e-commerce déjà en plein essor ces dernières années va encore connaitre un véritable boom au point que les petits commerces de détail plus familièrement appelés commerces de quartier vont très certainement souffrir de ce développement et peut être même disparaitre….

Selon ces chercheurs australiens, ce type de point de vente traditionnel devraient se raréfier pour pratiquement disparaitre à l’aube de l’année 2020. Les causes de cette disparition annoncée est, comme la tendance le prouve actuellement, la volonté des fabricants de vendre directement leurs produits aux consommateurs mais également la volonté du public à ne plus passer par des intermédiaires et à traiter directement avec les grossistes avec notamment le phénomène de commandes groupées qui se développe aujourd’hui fortement et qui permet d’obtenir chez le fabricant un prix de gros mais également la volonté de chacun à contribuer au processus de création et de design de son achat avec des sites comme Myfab.

Ces constatations sont réelles mais on peut également se rendre compte qu’aujourd’hui pour attirer, fidéliser et intéresser le client il faut faire preuve de dynamisme et ne pas se contenter d’attendre ce dernier et plutôt réfléchir à une véritable stratégie marketing de fidélisation mais également développer des services innovants et originaux dont l’objectif premier est d’impliquer un maximum le client final dans la prise de décisions avec le système de la vente créative.

De nombreuses entreprises se sont déjà lancées sur ce créneau avec la réussite que l’on connait. Les secteurs qui semblent être ceux qui seront les plus touchés par cette future crise sont ceux de la vente d’ordinateurs et de jeux vidéo, du divertissement et des médias, de l’électronique grand public et des produits de beauté.

La solution pour ces secteurs serait de restructurer la distribution en permettant au client final de s’impliquer d’avantage dans la fabrication. Pourtant il n’y a rien d’alarmant pour le moment puisque la vente en ligne ne représente pour le moment que 5% du commerce global, ce qui laisse encore le temps de revoir sa copie!