Suite à la conférence de presse d'Eric Besson pontifiante, digne des grands moments soviétiques de la grande époque, RESF vient de lui répondre du tac-au-tac.
Extraits:
Sur le fond, son discours oscille entre inconsistance et monstruosité
amener la véritable odyssée qu’est le parcours de nombre d’immigrés à de vagues formules simplistes (« Il ne suffit pas que l’on entre en France ») témoigne d’une inculture inquiétante
Ce sont des vies entières, des enfants, mais aussi un travail, un logement, des années de présence, une famille souvent que le ministre traite avec tant de désinvolture
La « liberté » qu’accorde M. Besson aux parents de faire enfermer leurs enfants avec eux ou de les « confier à l’extérieur » (à qui ? A l’assistance publique ?) est une imbécillité ou une monstruosité. Probablement les deux.
M. Besson s’imagine-t-il que c’est quand la police débarque à 7 h du matin, arrache les enfants du lit, menotte les parents, qu’on a la « liberté » d’abandonner ses enfants ?
Le style, c’est l’homme. Il ne suffit pas d’énoncer des platitudes pour justifier des infamies.
L'indignation de RESF est simplement à la hauteur de ce que nous vivons aujourd'hui dans l'indifférence assourdissante que nous procure notre quotidien. Rien de plus, rien de moins. Je m'associe pleinement à ce constat sans fards.