Synopsis
De nos jours à New York, Julie Powell réalise qu’elle mène une vie de petite fonctionnaire sans importance et elle en a marre. Il serait temps qu’elle fasse quelque chose de sa vie qui puisse la rendre un peu moins transparente aux yeux de tous. Et si elle écrivait un blog ?
Dans les années 60, Julia Child est une américaine à Paris qui se cherche une occupation. Les épouses françaises ne font rien de leurs journées… mais elle ne se voit pas ne rien faire. Et si elle apprenait à cuisiner plutôt que de prendre des cours pour faire des chapeaux ?
Les destins de ces deux femmes se croisent et s’entremêle lorsque Julie décide de réaliser les 524 recettes du célèbre livre de cuisine qu’a écrit Julia Child des décennies plus tôt, en une seule année, et de raconter dans son blog ses tribulations culinaires.
Et le sexe dans tout ça ?
A moins de voir dans la découpe d’un canard ou dans le passage à la casserole d’un homard encore vivant un érotisme torride – sait-on jamais – on ne trouve pas de scène particulièrement “chaude” dans le livre de Julie Powell. J’avais été un peu déçue de ma lecture de l’été dernier (et j’en ai voulu à l’éditeur français d’avoir choisi un sous-titre aussi évocateur uniquement pour faire des ventes – manoeuvre qui a bien fonctionné au demeurant au moins avec moi qui cherchait une lecture un peu pimentée pour mes vacances… grrrr).
Non, la seule chaleur qu’on peut ressentir est celle des fourneaux, derrière lesquels elle se cale pour des mois, à batailler tant et plus avec des viandes, poissons, crustacés et dessert de toutes sortes – alors pour les galipettes, vous pensez bien qu’elle n’a pas le temps.
Une grande gourmandise
Le truc est là : Julie comme Julia avant elle se lance à corps perdu dans son projet de cuisine un peu fou. Et même si parfois c’est difficile – essayez donc de faire une béchamel sans la rater du premier coup… – c’est un exercice qui donne la pêche et envie de croquer la vie littéralement à pleines dents.
A déguster bientôt dans toute bonne salle de cinéma, de préférence le ventre plein