Auparavant, les établissements appelaient systématiquement tous les élèves qui les quittaient, pour apprendre parfois qu'ils étaient dans un établissement voisin. Le logiciel Jasmin (pour Jeune de l'académie suivi par la mission insertion de Nantes précise l'AFP) va permettre de réduire le nombre d'appels, pour se concentrer sur les élèves en situation de déscolarisation.
Le coordinateur académique de la Mission générale d'insertion Nicolas Madiot affirme : « Le but est de limiter le nombre d'appels et de consacrer du temps aux élèves vraiment en difficulté, de s'assurer aussi que l'on a essayé de prendre contact avec lui pour proposer quelque chose ».
Depuis mercredi, Jasmin a relevé 600 élèves en probable déscolarisation. Parmis eux, 400 étaient inscrits dans des établissements ne dépendants pas de l'Éducation nationale. Pour les 200 autres, des dossiers sont ouverts afin de trouver une solution.
Une quinzaine qui ne peuvent pas trouver de solutions pour l'instant ont été mis en contact avec la Mission générale d'insertion avec laquelle, ils élaboreront un projet. Selon Nicolas Madiot, la Mission générale d'insertion n'avait avant Jasmin aucun nouveau dossier en début d'année.