Cela offre de nombreuses autres perspectives à une balade sur la côte sauvage. De quoi, avec éthique et respect de l’environnement en suivant quelques commandements, se nourrir toutes l’année rien qu’avec ce que la nature nous offre à notre porte : locavore et glaneur. Mais il offre aussi d'autres découvertes, de la collecte des bois flottés aux coquillages pour la décoration, à une proposition d'alguier extrèmement tentante, et quelques portraits de métiers et d'hommes de terrain: paludier, restaurateur avec les algues, décorateur et bijoutier, ornithologue, éducateur ou historien...
J’ai profité de cette lecture et découvert la criste marine, la griffe de sorcière, l’obione, ai reconsidéré aussi toutes les perspectives de l’onagre, du plantain.
même si quelques palourdes dégorgeaient leur sable dans une eau salée avant notre départ, que des coques et des cheveux de mer (algues et non bébêtes) ont été trouvés sur l’estran et que quelques crabes verts (assez gros pour passer à la casserole) se sont pris dans nos filets (les photos ne sont pas celles des gros crabes verts).
Ce livre est foisonnant et si Colibri et Anh, métisse de Bretagne, auteure du très bon livre de la cuisine de toutes les mers (avec influence asiatique) dont je parlais là, le recommandent que demander de plus : Colibri nous en parlait là avec une balade en Bretagne et un nombril de vénus, Anh nous en parle avec l’émerveillement autour de l’élément eau ici .