Gallimard, 2009 - 204 pages - 14,90€
traduit du danois par Alain Gnaedig
"Les Mains rouges" est un roman sur le passé, la culpabilité et le pardon. Cela commence avec la rencontre entre le narrateur et une femme prénommée Randi dans la gare de Copenhague, en 1977. Cette femme lui confie la clé d'une consigne et disparaît sans laisser de traces. Peu de temps après, le type la retrouve, découvre qu'elle porte une fausse identité et la voit de nouveau s'échapper dans la nature.
Des années vont passer, chacun a fait sa vie jusqu'au jour où l'homme la croise par hasard dans la rue. Les secrets de Randi n'ont jamais cessé de hanter le narrateur qui se montre impatient et de plus en plus séduit par cette femme troublante.
Très vite, on apprend qu'elle fuit un passé qui la hante et la terrorise, elle craint le retour de fantômes venus lui réclamer des comptes, et cela va se confirmer.
Je n'ai pas franchement adhéré à cette histoire, pas su cerner la finesse des ambiances propres aux romans de Grondahl (qu'on surnomme pompeusement le Modiano danois !). A vrai dire, je me suis singulièrement ennuyée.
Ce cru 2009 n'a pas, selon moi, l'étoffe d'un Piazza Bucarest ou d'un Bruits du coeur, deux autres romans de l'auteur que je recommande chaudement.
l'avis de la librairie Mollat