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Lilian Jegou:« Quand je mets un dossard, c'est pour gagner »

Publié le 04 septembre 2009 par Roltiss @roltiss
Lilian Jegou:« Quand je mets un dossard, c'est pour gagner »
Lilian Jegou (au centre) porte les couleurs de l'équipe Bretagne Shuller. Mais c'est à Couëron que le Nantais a signé sa première licence. Il reviendra samedi soir sur les terres qui l'ont vu se construire en tant que cycliste. Photo : Thomas Bregardis
www.nantes.maville.com
Autorisation du 03.02.2005

16e Trophée des sprinters de Couëron, samedi. Pro exemplaire et pilier de l'équipe Bretagne Shuller, le Nantais Lilian Jegou a débuté au VS Couëronnais. Il y revient samedi soir



Lilian, Couëron est-ce une étape spéciale pour vous ?

Oui c'est le club où j'ai pris ma première licence. C'est aussi là que j'ai découvert la piste. Ça peut sembler banal, mais c'est quelque chose d'important dans la formation du coureur. Il n'y a pas meilleure école.

Pratiquez-vous toujours la piste ?

Quand j'en ai la possibilité oui. En fonction de mon calendrier, je participe aux soirées des 100 tours au Petit-Breton. J'aime bien cette discipline et c'est un exercice qui apporte toujours quelque chose. L'hiver je fais toujours entre 1 000 et 1 500 kilomètres sur un vélo à pignon fixe type piste sur lequel j'ai adapté des freins afin de pouvoir aller sur la route.

Cette manche d'Europacup derrière Derny, est-ce une première ?

Je suis novice en la matière en effet. Régulièrement, en fonction de ma forme et de mes compétitions, je travaille l'intensité derrière un scooter, mais le derny je n'ai jamais pratiqué. Je pense quand même qu'il doit y avoir certaines similitudes, donc je ne suis pas inquiet. Déjà, on conserve son vélo habituel, donc ses repères. Je sais que les pilotes de derny sont des gens vraiment habitués à sentir les sensations du coureur qui les suivent. Même si je ne connais le pilote qui m'accompagnera samedi, je pense qu'il prendra vite la mesure de mon rythme.

À titre personnel, est-ce seulement une compétition pour le plaisir ?

Lorsque l'on m'a proposé cette manche j'ai tout de suite accepté. Déjà parce que c'est Couëron, ensuite parce que je n'ai pas de course ce week-end et comme j'ai prévu de faire la cyclo sportive parrainée par Jean-Cyril Robin le matin, ce sera au final une excellente journée de travail. On ne se refait pas... Dès que je mets un dossard, je me pique au jeu, je veux gagner.

Avez-vous encore des objectifs cette année ?

Oui bien sûr ! J'ai coupé au mois de juillet où j'ai pu récupérer et me reposer. J'ai fait du bon boulot en août et depuis la semaine dernière je me sens vraiment bien. Individuellement, je suis 7e de la Coupe de France et je n'ai plus trop grand-chose à espérer, mais il en va différemment de l'équipe. Avec Bretagne Schuller, on est 3e et très proches d'Agritubel et de La Française des Jeux, tout est encore possible. Je veux donc aider le groupe. Ceci dit, cette année je n'ai pas encore levé les bras et ça me chagrine. Un Paris - Tours ou un Paris - Bourges ne serait pas pour me déplaire...

Ouest-France

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