Et voilà que de nouveau un candidat, en l'occurrence une candidate, engendre un énorme buzz a priori négatif suite à la publication de son CV vidéo, un CV vidéo chanté.
"A priori" négatif car très vite les réactions de moqueries via commentaires et les critiques en tous genres ont fusé sur le web ("bombing" négatif selon les termes de Fadhila Brahimi) alors que tout aussi vite Isabelle Moreau, la candidate, expliquait sur son blog que c'était à peu près exactement l'effet recherché : "Alors je vous remercie toutes et tous, qui à votre manière avez contribué à atteindre mon but : faire parler de ma recherche, consulter mon CV en ligne...".
Pour voir ce CV vidéo cliquez ici
Il doit me rester une dose d'innocence et de candeur face à l'image ou bien ai-je tendance à facilement comprendre les humours parfois décalés de personnes qui ne sont pas de ma génération (Soeur Sourire, j'en connais la petite histoire mais ce n'est pas du vécu) mais lorsque j'ai visualisé le CV vidéo d'Isabelle je n'ai éprouvé ni le besoin de rire ou de me moquer, ni celui d'avoir de la pitié. J'y ai immédiatement trouvé un ton quelque peu cynique et beaucoup d'auto-dérision puisque je n'ai pas réussi à croire un instant qu'une communicante expérimentée puisse produire un CV vidéo qui serait à prendre uniquement au 1er degré. Je n'ai donc pas participé au buzz et ai patiemment attendu d'en savoir plus.
Aujourd'hui cela me permet de vous faire partager quelques nouvelles réflexions sur le sujet du CV vidéo, sujet déjà plusieurs abordé par le passé sur ce blog.
Pour ne pas que votre lecture soit trop longue la suite de cet article se déclinera en sous-articles sous les titres suivants dans les jours prochains :
On ne parle que de ce que l'on voit ou la recherche de buzz
Qui dit CV vidéo ne dit pas forcément CV vidéo en ligne
Le CV vidéo à lui seul n'a pas de valeur