Je viens de terminer la trilogie Millenium. Hier soir. Fait rare : après la dernière phrase, le dernier mot, le dernier point, je suis resté le bras suspendu, le livre dans la main. Ailleurs. Ca a duré quelques minutes. C'est dire comme ça m'a scotché, cette affaire, comme j'ai dévoré moi qui d'ordinaire ait un peu de mal avec les gros bouquins. Alors pensez donc. Trois de suite...
Je ne vais pas m'aventurer dans la narration de l'histoire. D'autres l'ont fait, sûrement très bien. Et pis vaut mieux lire.
Je ne vais pas non plus m'aventurer dans une critique des ouvrages. D'autres l'ont fait, sûrement très bien. Et pis vaut mieux lire.
Surtout que j'arrive après la bataille, si je puis dire. Millenium, ça fait un bail que ça en parle, que ça cartonne, que même ils ont eu le temps d'en faire un film. Certains critiques, d'autres pas.
Ce qui m'a scotché, c'est la simplicité avec laquelle toutes ces choses-là sont écrites. Et c'est, surtout, l'impression d'une histoire parfaite, sans faute, on a les réponses à nos attentes, parfois on est même précédé, il n'y a rien qui reste en suspend et en même temps plein de place pour imaginer. C'est une randonnée, ce bouquin. Un chemin que l'on accomplit, avec avidité. On n'est pas saisi de la même manière que dans d'autres polars, pas conduits vers l'arrivée de la même façon. Il a littéralement inventé quelque chose, le gars Stieg Larsson. Je n'ai cessé d'ailleurs de penser à son destin à lui, cet auteur sugit de nulle part, qui écrit cette aventure et qui disparaît, terrassé par un arrêt cardiaque. Sûr que cela donne une puissance supplémentaire à son oeuvre. On sait, on en crève d'envie pourtant, que la dernière phrase, le dernier mot, le dernier point sont les derniers. On aimerait pourtant tellement dire encore, encore, la suite. Et pour cause : il paraît que la série aurait dû compter... 10 tomes.
PS : Merci Tiphaine !