Dans une réponse bien sentie, façon retour de flamme, l'Authors Guild, une des parties accusées par Amazon de connivence et prise dans l'accord avec Google Books, avec l'Association des éditeurs américains, vient de moucher le vendeur avec force : « L'hypocrisie d'Amazon est à couper le souffle. Il domine la vente de livres en ligne et l'industrie naissante de l'ebook. » Une attitude de défense du livre qu'Amazon n'a pas toujours eue, alors que depuis un moment, il s'acharne à enfermer les lecteurs dans son Kindle...
Pour la Guilde, la carte jouée par Amazon n'a rien de vraiment pertinent. Et d'ajouter que le marchand redoute manifestement que Google n'interfère avec ses propres plans : « Amazon n'a pas à s'inquiéter, du tout : ce règlement concerne les livres épuisés. Son [celui d'Amazon] verrouillage de la distribution en ligne des ouvrages imprimés semble, malheureusement, tout à fait assuré. »
Des paroles qui ne changeront pas grand-chose au comportement d'Amazon qui relève de la vaste fumisterie dans ce dossier, tout particulièrement depuis que le cybermarchand a rejoint les rangs de Yahoo! et Microsoft dans l'Open ebook Alliance, destinée à combattre ouvertement la numérisation violente de Google.
On peut se faire plaisir avec ce texte de protestation de l'Authors Guild, à cette adresse.