Un cousin d'Amérique de l'autofiction? Breast Easton Ellis, papa-maman-New-York-et-moi...

"The novel was mistaken for autobiography (I had written three autobiographical novels -all unpublished- before "Less Than Zero", so it was much more fiction-based and less a roman à clef than most first novels) and its sensational scenes (the snuff film, the gang rape of the twelve-year old, the decomposing corpse in the alley, (...)"
Bret Easton Ellis, "Lunar Park".
Dans "Lunar Park", l'autofiction s'impose à Brett Easton Ellis comme un style nécessaire: après des romans autobiographiques non publiés, des romans fabriqués dans des ateliers universitaires d'écriture créative, le roman d'un tueur en série ou encore le roman d'un mannequin new-yorkais, voilà qu'Ellis publie en 2005 "Lunar Park", où un narrateur nommé Brett Easton Ellis parle de ses livres, de son papa, de ses problèmes de couple, de ses enfants, de la drogue, de la violence, de l'errance, etc.
A la pauvreté narcissique et le manque de technique littéraire des écrivains nombrilistes français, on oppose souvent l'Amérique: ses ateliers d'écriture, son ouverture sur le monde, son désir de plaire et de divertir.
Allons donc voir ce qu'il en est dans le best-seller "Lunar Park" de Brett Easton Ellis dans son édition new-yorkaise Random House Inc. imprimée en juin 2005.

Mais avant, allons voir sur une page "Ellis" chez son éditeur:
Cliquez sur le lien: Le vrai et le faux Brett Easton Ellis de "Lunar Park" selon Random House Inc.
Il semblerait bien que tout est simple finalement: à ma gauche, le vrai; à ma droite, le faux. Le tout: une autobiographie romancée avec comme questions: papa, mes livres, ma femme, le cinéma (ou pas).
Si tout est si simple, alors écoutons ce que dit "Brett Easton Ellis" des premières phrases de ses livres depuis "Moins que zéro":
"Since then the opening sentences of my novels -no matter how artfully composed- had become overly complicated and ornate, loaded down with a heavy, useless emphasis on minutiae."
Ce qu'il dit de "Moins que zéro":
"I watched with a mixture of fear and fascination -laced with excitement- its transformation from a student assignement into a glossy hardcover that became a huge best-seller."
Mais qu'est-ce que sont ces "Cliff's Notes" dont parle de temps en temps "Ellis" dans "Lunar Park"?
Cliquez sur le lien: Ce que sont les Cliff's Notes d'après Wikipedia.

Mais qu'est-ce que c'est que cette "Master bedroom"?
Cliquez sur le lien: Ce que dit Wiktionary de la master bedroom

Ou, plutôt, partons pour la Japon avec une rock star:
"HEADING STRAIGHT INTO DARKNESS, staring out the window of a plane at a starless black canvas beyond the window, placing a hand to a window that is so cold it numbs my fingertips and staring at my hand, I withdraw my hand slowly from the window and Roger makes his way down the darkened aisle."
Brett Easton Ellis, "Water from the Sun and Discovering Japan", Page 45, Picador Shots, édition 2006.
Julien Renart