Yes, he can
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Le rock progressif est mort, le peu qui subsiste piétine, subsiste dans une piètre arrière cour du rock, quelques fans vénèrent encore les icônes fondatrices : Yes,
Emerson Lake & Palmer, Camel, Genesis...Il a été bouffé, rappelez vous par les punks, puis le grunge. C'etait un bercaeu de musiciens à la formation classique qui, soit composaient des hymnes
baroques et grandiloquents, soient jouaient avec une dextérité ébourrifante des mélodies endiablées.
Rick Wakeman fut le clavier de Yes dont il est de bon ton de dire que c'était nul. Enfin, les bouseux qui n'y connaissent rien au rock disent.
(et je ne vous parlerai pas ici de leur sublime batteur : Bill Bruford). J'écoutais ça en cachette, me gardant bien de pavoiser mes groupes fétiches, mes tisseurs de sons, mes fournisseurs de rêves
musicaux.
Donc Rick a fait une carrière solo. Une pile de vieux vinyls de lui traîne dans mon grenier. Je ne vous dis pas la grandiloquence de "The six wives of Henri VIII" où alternaient des morceaux
pompiers et une voix off qui introduisait les tableaux (et des pochettes plus qu'horribles).
Ou bien "Jurney to the center of the earth" que j'écoutai béatemant, zappant mentalement les descriptifs (si si !) pour aller à l'essentiel : les solos du Monsieur.
Les solos du Monsieur. On y est. Et là, c'est divin. C'est le plaisir du clavier. le plaisir, malgré la complaisance nombriliste que gars qui montre qu'il sait jouer, le plaisir malgré la lourdeur,
la grandiloquence de la mise en scène (le nombre de claviers), le plaisir malgré tout ce qu'on peut dire de la prog. Je frémis à chaque break. A chaque.