Il a bien sûr concédé que les détaillants ne pouvaient pas « continuer à perdre de l'argent » mais il s'est montré moins fataliste « qui sait ce qu'ils feront ? Cela dépendra d'à quel point le marché sera concurrentiel. Nous espérons qu'il y aura de nombreuses routes, et l'une d'elle sera très probablement Amazone ».
Pour Dan Franklin de Digital Canongate « avec les ebooks, les éditeurs sont les maîtres du jeu, par le biais des métadonnées, nous fixons le prix et c'est ainsi qu'ils sont vendus » même s'il concède que cela pourrait changer « avec la montée à bord de gros détaillants ».
Se plaçant dans la peau du lecteur, il a affirmé, tout comme Sony, que les tarifications n'étaient « pas idéales » car comment les éditeurs pourraient justifier « de facturer autant les livres papier et les ebooks » ? Il pense donc que les éditeurs devraient être « plus dynamiques » et faire en sorte de ne pas faire entrer le livre papier et l'ebook en concurrence, avec par exemple des éditions de luxe.
D'autres éditeurs encore, ne voient pas dans la politique tarifaire d'Amazon, un réel risque pour eux ou pour le livre papier. Hachette UK n'a par contre émis aucun commentaire.