genre: science fiction
année: 1994
durée: 1h40
l'histoire: En 2004, l'homme sait voyager dans le temps, générant une nouvelle race de criminels spéculateurs. Les Etats-Unis ont donc crée une unité d'élite chargée de contrôler tout déplacement temporel. L'agent Max Walker a pour mission de ramener un déserteur.
la critique de Eelsoliver:
Et oui, un film de Jean-Claude Van Damme, ça fait toujours peur parce que ça pue la série B à plein nez, et surtout le mauvais film...
Mais pour Timecop, l'acteur belge s'essaie à un nouveau registre: la science fiction. On assiste donc à beaucoup moins de combats dans ce Timecop, réalisé par Peter Hyams en 1994.
Et reconnaissons-le, dans le rôle de cet agent qui a perdu sa femme et qui se retrouve à voyager dans le temps pour appréhender les criminels, Van Damme ne s'en sort pas trop mal.
Alors après, attention, je ne dis pas que Timecop est un chef d'oeuvre non plus. Faut pas exagérer, ça reste un Van Damme tout de même. Mais sincèrement, cette série B se révèle de facture honnête.
D'autant plus que Timecop est bien rythmé: ce qui fait que l'on ne s'ennuie jamais. Pour le reste, il faut bien avouer que le scénario n'est pas toujours très clair.
A force de jouer avec les sauts dans le temps, le script finit par devenir un peu brouillon, et on sent le réalisateur plutôt mal à l'aise pour tirer toutes les ficelles.
Ainsi, notre cher Van Damme doit appréhender un futur candidat à la présidentielle, qui utilise la machine à voyager dans le temps à des fins personnelles.
Il doit aussi faire face à son passé brisé par le meurtre de sa femme. Rien de bien transcendant au final mais on passe plutôt un bon moment devant cette série B nerveuse.
Mais rien d'exceptionnel non plus. Toutefois, ça reste l'un des films les plus intéressants de Jean-Claude Van Damme.
Note: 12/20