Echonographie

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble




Au Commencement... du dégout, il n’y a rien

D’autre que ce qui  saccage

Chaque jour  un peu plus

La chanson de l’enfance.

Ce n’est qu’après que viennent,

Pour donner forme à ce dégout,

Les sanglots étouffés

Les souvenirs sanglants,

Les paupières pendantes

Et les renoncements…

Ce soir, tu reviens  de la Ville,

Tu reviens

Avide de sarcasmes,

Tu  reviens

Des spasmes de la Ville,

Tu reviens

Les  idées vagues

Les idées…

Vaselines des Rêves.

D’où  le dégout s’élève… discrètement !

Au commencement du dégout,

Du moins, du tiens

Il y a les Artistes,

Lézards tristes à l’ânonnement pleurnichard

A l’arrogante catharsis

Qui maquillent en un engagement  fade

Une  personnalité mièvre!

Ce soir tu reviens de la Ville Rêve.

La ville, d’où le dégout s’élève bruyamment !

Devant toi

Le soir flambe.

Il n’ya plus rien ici.

Il reste le soir.

Un peu d’orgueil !

Allez !

Contrairement à ce qu’ils disent

Tu n’es pas de ceux qui remorquent les souvenirs !