Genre: drame/fantastique
année: 2009
durée: 1h25
l'histoire: Dans un petit village serbe dont la population masculine a été décimée par la première guerre mondiale, deux soeurs tuent accidentellement le dernier représentant masculin. Les femmes du village chargent donc les deux fautives de partir du village à la recherche de nouveaux males pour redonner vie à leur village.
la critique de Indiana Jones:
Film serbe (voilà un cinéma fort rare dans nos contrées), réalisé par Ujos Stojanovic, distribué par Europa Corp (qui exceptionnelement propose autre chose que du film de kéké!!) et resté assez discret à sa sortie, Charleston et Vendetta surprend.
Le réalisateur fait preuve d'un incroyable talent de mise en image, qui n'est pas sans rappeler le travail d'un Tim Burton ou d'un Jean-Pierre Jeunet. C'est beau, poétique (la séquence où sous l'effet de l'alcool toutes les femmes du villages retrouvent leurs amours perdus est incroyablement belle), magique.
plutôt que d'aborder le sujet de façon réaliste le film choisit de placer son histoire dans une uchronie, mélangeant réalité et fantastique. Le film regorge d'idées folles, montrant un réel talent d'écriture. Cependant le film s'égare un peu sur la fin et perd de sa puissance initiale.
La distribution est impeccable, le casting féminin se révélant d'une justesse etonnante. Mention spéciale aux deux actrices principales, campant deux femmes fortes, à la fois fascinantes et terrifiantes.
Un film insolite qui nous présente un réalisateur plein de promesses (gageons que les américains vont rapidement essayer de le débaucher!!), visuellement réussi mais qui aurait gagné à être plus solidement écrit sur sa seconde moitié (la première étant tout simplement magistrale). Voilà des surprises cinéma comme on en voudrait plus souvent.
Note: 13/20