Le candidat « du gros bon sens » a sorti ses grandes orientations de ce qu’il croit avoir le pouvoir de faire advenant son élection à la chefferie de l’ADQ.
Le contenant
Tout comme Vincent Geloso, je trouve le matériel de programme de Christian Lévesque assez « cheap ». Caire et Taillon ont élaborés des documents papiers montés de façon professionnelle qui sont même en ligne sur leurs sites Internet. Pas surprenant, nous sommes en 2009…
Pour ce qui est de Christian Lévesque, il devait juger que quelques points forts devaient convenir aux gens du gros bon sens. J’espère bien pour lui qu’il nous proposera un document de qualité, car ce n’est pas pour une élection à la présidence d’une classe qu’il fait campagne, mais bien d’un parti qui souhaite avoir le pouvoir.
Le contenu
Ce que veut Christian Lévesque, c’est diriger le parti vers le centre. Il veut devenir ami avec les syndicats afin de mieux négocier avec eux… je m’excuse, mais cela est une erreur. Il y a déjà deux partis qui jouent dans le centre, un troisième parti viendrait seulement qu’à diviser le vote entre les trois. En outre, pourquoi voter pour l’ADQ s’il est similaire au PQ et au PLQ? Pour ma part, tant qu’à avoir trois produits similaires, les électeurs vont choisir un parti mieux organisé à ce jour, offrant une stabilité et une plus grande sécurité. Donc, le nouvel ADQ que propose Christian ne réussira pas à prendre sa place. Dans ce billet, j’avais prévu que le PQ déteindrait sur son programme. Pas surprenant avec ses conseillers qu’il a recyclé du PQ.
Pour les syndicats, je ne suis pas friand de vouloir les choquer pour rien comme certains aiment le faire dans le parti. Par contre, je doute que les syndicats veuillent se plier aux demandes que ferait Lévesque. Les centrales syndicales n’ont pas à changer, car le PQ ne s’en offusque pas trop. Donc, avec le nouvel ADQ, les syndicats diraient à Lévesque qu’ils préfèrent négocier avec le PQ car les idées se rejoignent depuis maintenant des années. Les syndicats ont quand même leurs grandes orientations de faites et ils y tiennent mordicus. Bref, l’ADQ, à la façon du gros bon sens, sortirait perdant des négos.
Il est préférable pour l’ADQ d’offrir des avenues différentes des deux autres formations politiques. Plusieurs électeurs veulent un parti qui offre de quoi de différent des autres et ont un désir de changement. Il faut cependant étudier et prendre le temps pour proposer des mesures concrètes, différentes et réalisables.
Pour ma part, puisque je ne partage pas les idées péquistes, je n’ai jamais milité pour le PQ.
Je ne compte pas le faire plus pour un ADQ à saveur PQ. J’ai pris ma carte de l’ADQ en 1998 et j’y milite activement depuis 5 ou 6 ans. J’ai comme but d’offrir un avenir meilleur aux nouvelles générations et de briser l’alternance du pouvoir PQ, PLQ, PQ, PLQ… avec un parti qui offre vraiment de quoi de diffèrent, non pas juste pour changer les sigles et les visages.
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Christian Lévesque nous propose un PQ… nouveau
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