Satané progrès !

Publié le 03 septembre 2009 par Galaxiedesparadoxes@orange.fr

Cela s’appelle dénoncer magistralement l’effet pervers d’un progrès.

L’Assistance publique – Hôpitaux de Paris est mise en examen (comme personne morale) pour des cas de légionellose à l’hôpital Georges Pompidou (en 2000-2001).

Voici, en substance, l’argumentaire d’un défenseur de cette institution, entendu au JT de la nuit (France 2, 2-09-2009) : cet hôpital est l’un des plus modernes, le premier ayant proposé des douches et des sanitaires individuels ; multiplier ces progrès, c’était donc multiplier les risques…

En somme, le responsable de l’effet pervers est foncièrement le progrès, comme d’autres ont conclu que le responsable du divorce est bien sûr le mariage, ou que les responsables des incendies de forêt sont les arbres. Plus subtil, dans la même veine et le domaine médical : « Les serpents venimeux sont précieux, car ils servent à fabriquer des sérums anti-venimeux ».

Grâce aux serpents venimeux, on peut élaborer des sérums anti-venimeux…