Le « ségobashing » semble continuer avec un souhait très clair de la majorité de s’attaquer à la bonne rentrée politique de l’ancienne candidate PS à la présidentielle 2007.
Ségolène Royal n’a jamais prétendu être « ambassadrice » auprès du Pnud et rien de tel n’a été publié sur le site Désirs d’Avenir.
Ella a été sollicitée, en raison du caractère exemplaire de la coopération décentralisée entre la région Poitou-Charentes et celle de Fatick au Sénégal pour une mission de représentation des régions du monde et de la coopération décentralisée.
À ce titre elle est invitée par le Pnud à la réunion du 21 septembre à New York et au prochain sommet de Copenhague.
Comme le rappelle le site d’informations rue89, le directeur de la plateforme des partenariats innovants du Pnud, Christophe Nuttall, confirme les dires de la présidente de la région Poitou-Charentes et explique les contours de cette mission qu’il lui a lui-même confiée :
« Elle est saisie d’une mission de faire valoir le rôle des régions dans la mise en œuvre des changements climatiques, au même titre qu’on l’a fait avec les dix/quinze régions avec lesquelles nous travaillons (…) La capacité de sa région à aider d’autres régions de pays en développement, dans le domaine du changement climatique, est particulièrement efficace et exemplaire. »
Si l’Elysée, dans son sectarisme, y voit un inconvénient, il peut toujours demander au Pnud de lui retirer cette mission…