Dès ses débuts avec les Jacksons Five, il avait attiré par son talent hors du commun tous les regards et les oreilles sur lui. Son sens du rythme, les petits cris suraigus ponctuant ses chansons, son don pour la danse et le spectacle total, cet artiste avait tout pour devenir une légende.
Y compris les excès d’une vraie star : d’abord son combat perpétuel pour apprivoiser son apparence, puis son mariage avec la fille du king Elvis Presley et enfin ses démêlés avec la justice à cause du goût trop prononcé qu’il aurait eu pour les enfants.
Aujourd’hui, le roi de la pop n’est plus et tout cela est loin. Le monde entier n’a qu’une envie : lui rendre hommage. Madonna ne peut plus s’arrêter de pleurer. Céline Dion souligne l’énorme pression qui pesait sur les épaules de l’artiste et qui a sans doute eu raison de l’homme.
On se rappellera tous le fameux Moonwalker, devenu un classique pour quiconque veut montrer qu’il sait danser. ABC, Billie Jean, Thriller, Beat it, Black or white, Bad, Heal the world, Liberian girl, in the closet, Remember the time, Dirty Diana, The girl is mine, off the wall, bien peu d’artistes dans l’histoire de la chanson peuvent se vanter de n’avoir sorti que des tubes ou presque. Michael Jackson faisait partie de ce cercle très fermé. Ses ventes totales sont évaluées à 750 millions de disques, chiffre record pour un artiste solo.
Comme ce blog est le mien, je dois reconnaître avoir toujours préféré le Prince du funk au roi de la pop. Mais cela ne m’empêche pas de reconnaître le talent de ce personnage devenu par sa mort l’égal d’Elvis, de Marilyn ou de James Dean. Gone too soon...