Bronson (2009)

Si “Orange Mécanique” et “Vol au-dessus d’un nid de coucous” fusionnaient, que donneraient-ils ? Bronson, biographie psychébadante du prisonnier le plus célèbre d’Angleterre. Michaël Peterson (brillant car un rôle pareil, faut le faire) a toujours été violent. Il finit par braquer un petit commerce pour des clopinettes, mais est sévèrement condamné… pour devenir un héros en prison, où il a l’impression d’avoir trouvé sa place.

De condamnations carcérales en hôpitaux psychiatriques, l’homme détruit tout sur son passage, se battant sans relâche, met KO tous ses gardiens… et se montre tellement déchaîné, causant tant de dégâts à la communauté (incendies, évasions…) que la Reine, lasse, finit par le gracier (authentique !!). Il devient alors Bronson, une sorte de lutteur clandestin au look de freak des années 30… mais il braque une bijouterie (pour une seule bague de demande en mariage à laquelle on lui dit non, pas de bol) et le revoilà à l’isolement, sans possibilité de remise de peine.

Il y a du sang, du rire (jaune), de la peur et du lendemain de cuite dans cette biopic qui fait penser à un pendant onirique de son équivalent australien, “Chopper” (interprété avec brio et accent paysan par Eric Bana), que les experts d’Allociné avaient déjà en son temps remarqué.