De deux choses l’une : en faisant appel de la décision du Tribunal Arbitral du Sport de le déchoir de son titre de vainqueur du Tour de France 2007, Floyd Landis est soit sérieusement gonflé, soit réellement victime.
Sérieusement gonflé sur la forme. Le dopage étant une tromperie des valeurs du sport, du public, des autres compétiteurs,…, tous les psychologues s’accordent à dire que le dénie est toujours un réflexe naturel, certains affirment même que c’est la seule solution possible, même devant les plus grandes évidences. Considérant qu’on ne peut pas gagner le Tour de France au rythme auquel ils le font sans être dopés, je suis convaincu que Floyd Landis l’était. Il a juste dû être surpris et vexé de ne pas être parvenu à masquer son dopage sur toutes les étapes. Comme vous en avancez l’argument, Mr Landis, la science commet parfois des erreurs, mais pas sur deux échantillons, pas par un laboratoire reconnu mondialement pour son expertise. Tu as essayé, tu t’es fait prendre, tu t’es planté : voilà la vérité.
Gonflé toujours, par son site internet (ICI) sur lequel il communique, c’est bien son droit, et demande des fonds pour financer son action en justice. Tricheur et escroc, le tableau prend des couleurs !
Victime ? Impossible à mes yeux, juste une personne qui défend chèrement son gagne pain. Je crois même qu’il se fout de son image, de celle qu’il se doit de véhiculer en tant que champion, sinon il aurait pris l’exemple de Marion Jones, respectable au moins pour son mea culpa. Allez Floyd, un petit effort, tu verras, tu te sentiras mieux.