Un mois après la fin de la génération Juninho, Lyon récolte les premiers fruits de son changement d’ère, contre Auxerre, Anderlecht et Valenciennes s’il vous plaît. Plusieurs génies se battent pour chiper le brevet de la nouvelle génération, sinon il restera à Toulalan.
1. Miralem Pjanic
Contrairement aux apparences, il est là depuis un an déjà. Il a pu côtoyer le maître et a choisi de lui lécher le cul. Pas une titularisation volée à Papy, une saison de CFA avec le sourire, une référence à Pépé à chaque interview, un coup de fil pour récupérer le n°8 et quelques coups francs dans le lot. Ca marche, il a marqué le premier et tout le monde est tombé dans le panneau.
2. Michel Bastos
Juninho ne s’emmerdait pas à frapper comme une brute à chaque fois, il préférait plutôt les coup francs et n’avait pas la tête de Ronaldinho. Mais après tout il n’y a pas de mauvaise méthode. Quand il a le ballon sur son pied gauche dans les 30 mètres, il fait peur et contrairement à Toulalan ce n’est pas à ses partenaires. Il lui manque encore le but de 45 mètres, mais patience son horoscope prévoit une conjoncture favorable dans trois semaines.
3. Ederson
Le successeur de l’an dernier est Brésilien, il pensait que ça suffisait. Il a surtout un gros défaut : il ne croit que ce qu’il voit. Il n’a vu Juninho qu’une saison, l’année de ses 55 ans.
4. Sydney Govou
Il a pris le problème dans l’autre sens que Pjanic. Il chie sur Papy depuis un an pour récupérer uniquement le brassard, les coup francs ne l’ont jamais vraiment intéressé. Si Juni avait prolongé, son accent y serait passé. Cris a les boules, Govou a réussi. Effronté mais pas caïd pour autant, même Portsmouth ne s’y est pas trompé.
5. Lisandro Lopez
Fausse alerte, c’est le successeur de Benzema.
6. César Delgado
Fausse alerte, c’est le successeur de Kader Keita.
7. Kim Kallström
Il n’avait pas mal débuté en pré saison, l’équipe se reposait sur lui pour marquer. Mais Juninho ne jouait pas si souvent arrière gauche, ça doit cacher quelque chose, Abidal et Malouda ont une petite idée, Grosso une grosse, Cissokho pas encore.
Pendant ce temps-là, Anthony Mounier s’est retiré du concours pour s’inscrire à la recherche du nouveau Loïc Rémy.