Alors que le juge Redfield T. Baum statuera sur le droit de Jim Balsillie de se présenter aux enchères la semaine prochaine, le créancier qui a possiblement le plus à perdre de toute cette histoire sera présent à l’audience.
En effet, la valeur du bail du jobing.com Arena de Glendale est estimée à plus de 700 millions $ US.
Plutôt que de construire un nouvel édifice à Scottsdale, en Arizona, où les Coyotes auraient peut-être eu une chance de survivre, l’ancien propriétaire de l’équipe, Steve Ellman, a choisi le nouvel édifice de Glendale (évalué à 200 millions $), y signant un bail de plusieurs années.
Le hic : les baux de locations n’ont aucune valeur réelle à la Cour des faillites.
Pendant ce temps, le principal créancier des Coyotes, SOF Investments - celui qui sera payé en premier - a signé une entente avec Ice Edge Holdings (un autre groupe d’acheteurs potentiels) qui assurerait un remboursement de 80 millions $ dus à SOF par les Coyotes.
La LNH et Ice Edge désirent tous deux conserver la franchise à Phoenix, mais ont évoqué qu’une des principales priorités est une nouvelle entente avec les proprios de l’aréna de Glendale. Jim Balsillie n’a rien à cirer de cette entente, puisqu’il veut déménager l’équipe à Hamilton.
Le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a déclaré que la mise de Balsillie « est valide, mais on ne peut considérer que le franchise dispute la saison 2009-2010 ailleurs qu’à Phoenix. Nous croyons que c’est impossible. »
Le choix semble donc clair : l’administration de l’aréna de Glendale devra revoir à la baisse son bail, ou bien elle se retrouvera avec un édifice qui n’hébergera aucune équipe. Les Suns évoluent dans un édifice au centre-ville de Phoenix, et une perte de 41 événements par année serait colossale pour l’édifice.
Plus de 800 documents ont été soumis à la Cour des faillites dans ce dossier jusqu’à présent.