L'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (U.N.A.P.E.I.), la Fédération générale des pupilles de l'enseignement public (F.G. P.E.P.), et la fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (F.N.A.S.E.P.H.) ont ainsi signé le document qui répond à deux problématiques :
- celle du ministre de donner la possibilité à des personnels formés de continuer à accompagner les enfants handicapés en versant une subvention aux associations qui acceptent de porter le contrat ;
- celle des parents d'élèves handicapés qui bénéficieront des services de personnels compétents pour accompagner leur enfant.
Pour le SNUipp, tout cela reste encore une mesure qui « reste partielle et soulève de nombreuses questions ». Principal point reproché : les exigences autour des compétences particulières pour les AVS, dont les critères n'auraient pas été communiqués. Cela « risque d'écarter du dispositif de nombreux personnels ayant pourtant acquis une expérience reconnue dans l'accompagnement des jeunes en situation de handicap. En particulier, la plupart des emplois vie scolaire (EVS), exerçant pourtant des fonctions similaires serait d'emblée exclue », estime le syndicat, cité par l'AFP.
Et de réclamer une « véritable professionnalisation de la fonction » pour que leur travail soit plus efficace et pérenne. La perspective de la création d'un statut du métier d'AVS avait d'ailleurs enthousiasmé l'Unapei. « Compte tenu des engagements du ministre, l'Unapei a signé cette convention-cadre tout en soulignant les difficultés juridiques et financières que pose ce dispositif dans sa mise en oeuvre à la veille de la rentrée scolaire », précisait l'association.
Sur ce point, on pourra revenir sur la reconversion évoquée au Journal officiel des EVS et AVS en fin de contrat à qui l'on avait demandé de se tourner vers les associations pour leur avenir.