En effet, le ministre devra faire face au risque que représente la grippe A/H1N1 mais devra aussi poursuivre la politique initiée sous Xavier Darcos. Luc Chatel, ne la renie pas, bien au contraire, il compte bien mener les réformes au bout.
Cela dit, il envisage avant tout de calmer les esprits et de rouvrir le dialogue avec les syndicats d'enseignants et les organisations lycéennes. notamment sur la réforme du lycée. Il devra à ce propos composer avec une nouvelle organisation lycéenne « Force Lycéenne » qui considère que les autres étaient trop conciliantes.
Les syndicats d'enseignants, eux, comptent revenir sur la question des suppressions de postes. Le SNUipp-FSU pourrait, entre autres, s'appuyer sur une enquête qui mettait en évidence que 79 % des Français estimaient que des suppressions de postes seraient néfastes pour la réussite scolaire des enfants.
D'autres chantiers sont en route pour le ministre comme la réforme de la formation des enseignants, sujet sur lequel il s'était voulu rassurant, il y a quelques jours. On pourrait citer aussi l'orientation des jeunes car pour Luc Chatel « un élève de 14 ans doit pouvoir changer d'avis ».