C'était la crainte de l'année. Lorsque les auditeurs ont appris en janvier l'achat de OUI fm par notre Arthur national, tout le monde a craint pour la radio rock. Et elles étaient fondées les craintes...
Oh, ça a commencé gentiment, par l'adoption d'un nouveau jingle, "plus libre, plus rock", histoire de montrer que ce n'est pas parce qu'on présente des jeux débiles à la télé et qu'on est marié à une femme tellement qu'elle est belle tellement qu'elle est mannequin, qu'on ne peut pas gèrer la seule radio capable de vous programmer 48 heures de rock américain de 1967.
Mais ce pseudo soulagement fut de courte durée.
Très vite, on a vu débarquer dans la matinale des animateurs qui ne devraient avoir leur place que sur Fun radio, et encore, c'est méchant pour Fun radio. Pendant six mois, je n'ai pas entendu le moindre point info trafic.
Le début de la fin fut le changement d'horaire de l'Odyssée du Rock. Véritable institution musicale, l'émission avait déjà été ratiboisée, passant de 4h à 3h hebdomadaire. Voila que de 10h-13h, on nous la balançait de 17h à 20h. Le seul moyen d'entendre les rubriques de Giles Verlant étaient alors d'écouter les podcasts au boulot...
Avec la rentrée, on pouvait espérer du mieux. Donc en entendant le retour de Johan Roques à 7h, j'ai sauté de joie. Exit l'info trafic de merde et les blagues vaseuses au saut du lit. Pris d'un fol espoir, je me suis branchée sur le ouifm.fr afin de voir ce qu'ils avaient fait de ma Bible Rock. Disparue. Comme les Kachinam au quai Branly, rien.
Plus d'info, plus de podcasts, rien. Même mon ami Google ne me fut d'aucune utilité. Ajoutez à ça le fait qu'en plus de 2h de temps, le morceau le plus vieux diffusé fut un du premier album de The Gossips. Il est où le rock ?
Dans les années 70 on avait Video killed the Radio Star, en 2009 on a Arthur killed the Radio Rock.
Lo, va aller se consoler avec Hendrix