Les Contis condamnés, L'affaire Pérol classée sans suite, Santini...

Aujourd'hui voici mon enième coup de gueule contre Sarkozy et sa justice, oui une justice à deux vitesse en France.
Merci à Bobland et Chab pour des infos sur ce thème.
Hier je parlais déjà du rapport Léger qui enterre le  juge d'instruction. Et ce qui se cache derrière cette réforme tant voulue par Sarko, c'est que la justice qui deviendra dépendante du pouvoir politique puisse sur demande du Nabot enterrer les dossiers de corruption, de trafic d'influence ou d'abus de biens sociaux.
Mais de nos jours, même si cette réforme n'est pas encore en place, on constate déjà que ce système est en fonction, qui si la réforme passe deviendra encore plus discrét.
Un truc qui me fout dans une colère pas possible, c'est la condamantion des "Contis" pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, certes à de la prison avec sursis, mais cela ne les aidera pas à retrouver un boulot.
La justice ne leur a pas fait de cadeau, certainement sur demande du gouvernement pour montrer qu'il faut pas faire de mouvement aussi radicaux et éviter les futurs débordement.
Mais je trouve que la justice à l'écoute du pouvoir y va fort, car même si je comprends que sous la colère on ne peut pas tout casser, il faut aussi se mettre à la place de ces salariés de Conti, qui vont se retrouver au chômage et se poser des questions comment arriver à faire vivre leur famille, car cela notre gouverment Sarkozien s'en fout complétement de savoir si le français arrive à manger à la fin du mois.

Surtout, que les patrons voyous ou les sociétés comme Conti qui font du bénéfice mais qui se servent de la crise pour virer et pouvoir délocaliser pour faire encore plus de chiffres d'affaires, eux sont jamais inquiétés par la justice ni voir même poursuivi.

Le justice en France est à deux vitesses et pour moi elle n'est plus crédible, car les politiques fraudeurs, voyous, escrocs eux ne sont jamais condamnés, exemple récent.

On apprend que l'enquête judiciaire visant  François Pérol, est classée sans suite. A l'issue de l'enquête, au cours de laquelle Pérol a été entendu par les policiers de la brigade financière, le parquet a considéré qu'aucune charge ne pouvait être retenue, merci Sarko.
Pareil pour André Santini poursuivi pour prise illégale d'intérêt avec son ami Pasqua, aussi. La perspective d'un procès s'eloigne, d'après un avocat parisien Santini serait tranquille pour plusieurs années et pas inquiété.

A contrario, un politique mal vu par Sarkozy a plus à craindre, comme dit Rébus dans un commentaire du billet précédent: "Quant à l'indépendance de la justice, suffit de voir à quelle vitesse Marin enterre Villepin, le déclarant coupable avant le procès, et de comparer avec le traitement réservé au Karachigate."



Merci à Delize pour le dessin.