Mysteres de paris

Publié le 02 septembre 2009 par Nicole Guichard


La rue des Chantres- photo : Pierre-Emmanuel Rastoin
Quand Eugène Sue dévoilait Les Mystères de ParisEté 1842. Le premier épisode des Mystères de Paris parait. Pour la première fois dans un feuilleton, le dandy noceur Eugène Sue donne vie à une faune inconnue de la littérature : le petit peuple de Paris, qui vit dans des conditions épouvantables. Le succès est fulgurant. Plongée dans un monde d'entrailles, un Paris disparu. 


Sur les traces d'Eugène Sue ? Mais où sont-elles ? Il n'en reste guère. Les bouquinistes installés face à l'île de la Cité, haut lieu des Mystères de Paris, retournent en vain leur bazar pour trouver un exemplaire du roman-feuilleton qui mit la capitale sens dessus dessous de l'été 1842 à l'au­tomne 1843. Ses amis Balzac et Dumas sont bien placés sur les étals, avec leurs éditions dorées sur tranche, mais de l'élégant écrivain des Mystères, de l'auteur prolifique de Mathilde et du Juif errant, peu de traces... Laurent Rigoulet-Télérama n° 3108-Lire la suite....


Les Mystères de Paris
Dir. Judith Lyon-Caen
Ed. Gallimard, coll. Quarto, 1 316 p
 Il y a dans Les Mystères de Paris une énergie sauvage : celle d'une cohorte de personnages maléfiques, malfrats hideux comme la Chouette, Tortillard – un anti-Gavroche –, le Maître d'école ou Bras-Rouge, criminels du grand monde comme le comte de Saint-Remy, monstres hypocrites comme le notaire Jacques Ferrand. Eugène Sue n'est pas avare de noirceur. Mais il y a aussi une sauvagerie du Bien, celle de Rodolphe, prince mélancolique venu à Paris à la recherche de sa fille perdue, impitoyable avec les méchants qu'il punit au mépris des lois. Judith Lyon-Caen.


La rue des Chantres- photo : Pierre-Emmanuel Rastoin
Quand Eugène Sue dévoilait Les Mystères de ParisEté 1842. Le premier épisode des Mystères de Paris parait. Pour la première fois dans un feuilleton, le dandy noceur Eugène Sue donne vie à une faune inconnue de la littérature : le petit peuple de Paris, qui vit dans des conditions épouvantables. Le succès est fulgurant. Plongée dans un monde d'entrailles, un Paris disparu. 


Sur les traces d'Eugène Sue ? Mais où sont-elles ? Il n'en reste guère. Les bouquinistes installés face à l'île de la Cité, haut lieu des Mystères de Paris, retournent en vain leur bazar pour trouver un exemplaire du roman-feuilleton qui mit la capitale sens dessus dessous de l'été 1842 à l'au­tomne 1843. Ses amis Balzac et Dumas sont bien placés sur les étals, avec leurs éditions dorées sur tranche, mais de l'élégant écrivain des Mystères, de l'auteur prolifique de Mathilde et du Juif errant, peu de traces... Laurent Rigoulet-Télérama n° 3108-Lire la suite....


Les Mystères de Paris
Dir. Judith Lyon-Caen
Ed. Gallimard, coll. Quarto, 1 316 p
 Il y a dans Les Mystères de Paris une énergie sauvage : celle d'une cohorte de personnages maléfiques, malfrats hideux comme la Chouette, Tortillard – un anti-Gavroche –, le Maître d'école ou Bras-Rouge, criminels du grand monde comme le comte de Saint-Remy, monstres hypocrites comme le notaire Jacques Ferrand. Eugène Sue n'est pas avare de noirceur. Mais il y a aussi une sauvagerie du Bien, celle de Rodolphe, prince mélancolique venu à Paris à la recherche de sa fille perdue, impitoyable avec les méchants qu'il punit au mépris des lois. Judith Lyon-Caen.