Kadhafi, meilleur ami de l’homme européen

Publié le 02 septembre 2009 par Juval @valerieCG

Je vous avais parlé il y a peu des relations de Berlusconi et Kadhafi ; relations approuvées par l’Europe, via son agence Frontex qui donne à Kadhafi à peu près tout ce qu’il souhaite.

Nous avions évoqué les clandestins emprisonnés là-bas, torturés, déportés en plein désert et assassinés.

En 2003 la Libye avait reconnu sa responsabilité dans plusieurs attentats et versé 2,16 milliards de dollars aux familles de victimes des attentats ; elle renonça également à la prolifération des armes de destruction massive.
Elle entama également de relations diplomatiques et surtout commerciales avec plusieurs pays occidentaux.

En 2007, la France avait reçu Kadhafi avec comme résultats une énorme polémique, peu de contrats signés et l’obstruction libyenne au projet français d’Union pour la Méditerranée.

En 2008, l’un de ses fils, Hannnibal, après plusieurs arrestations en France, fut arrêté en Suisse pour avoir maltraité deux de ses employés. La réaction de la Libye ne se fit pas attendre : elle arrêta deux ressortissants helvètes qui furent libérés deux jours plus tard avec interdiction de quitter le pays. Le 20 août 2009, le président de la Confédération suisse, Hans-Rudolf Merz, se rendit en Libye, afin d’y présenter les “excuses officielles de la Suisse concernant l’arrestation injuste” d’Hannibal Kadafi. Merz signala que c’était le seul moyen pour que les ressortissants helvètes puissent enfin quitter la Libye.

Le 22, Kadhafi avait accueilli en héros le responsable des attentats de Lockerbie Abdelbaset Ali Mohamed al-Megrahi.

Lors du sommet de l’Union africaine, qui s’est terminé hier, kadhafi a déclaré qu’Israël était derrière tous les conflits en Afrique.

S’en suivit l’anniversaire des 40 ans de règne de Kadhafi. La France y était présente ainsi que des centaines d’artistes français. “On ne peut plus se comporter avec la Libye comme avant 2003“, explique Alain Joyandet à 20 Minutes depuis Tripoli. “Ce pays va dans la bonne direction, et on a besoin de lui sur différents dossiers : la lutte contre Al-Qaida, l’immigration clandestine et le règlement des conflits régionaux en Afrique“.

Etait présent à Tripoli Omar-el-Béchir, le président soudanais, sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la CPI.

La Lybie regorge de pétrole et Kadafhi a promis à la France l’achat de 16 rafales.