Lorsque j'avais vu Le Diable s'habille en Prada au cinéma, ma mère m'avait dit qu'elle était justement en train de le lire ; je m'étais promis de lui emprunter ce roman de Lauren Weisberger. C'était il y a presque 3 ans. Depuis d'autres livres sont passés entre mes mains ; mais lors de mes vacances cet été, j'ai enfin tenu ma promesse et honoré mon rendez-vous avec la vampirique Miranda Priestley.
Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, petit résumé de l'histoire :
Andréa Sachs, fraîchement sortie de l'université et à la recherche d'un premier emploi, est contactée pour le poste d'assistante de Miranda Priestley, terriblement célèbre rédactrice en chef du magazine de mode Runway. Ce qu'elle ne sait pas encore, mais va très vite apprendre, est que le poste d'assistante consiste à être l'esclave absolue de sa patronne 24h/24, 7j/7, afin de satisfaire ses moindres desideratas, même les plus rocambolesques. La jeune fille ne connaît pourtant rien du monde de la mode, et ne se préoccupe absolument pas de son apparence ; son rêve a toujours été de travailler comme journaliste au New Yorker. Mais la rumeur court à New York qu'un an au service de Miranda Priestley vous ouvre les portes des plus grands magazines. Andréa est donc bien décidée à conserver ce travail coûte que coûte...
J'ai été plutôt déçue par cette lecture : beaucoup de longueurs, des répétitions, beaucoup moins d'humour que dans le film (mais peut-être était-ce le parti pris du réalisateur de tendre vers la comédie ?)...mais surtout, que cette Andréa Sachs est agaçante !!!Autant son personnage cinématographique, interprété par Anne Hattaway, était plutôt attachant, et l'on ne pouvait que compatir à l'enfer que lui faisait subir (la merveilleuse) Meryl Streep...autant le personnage littéraire, qui traverse pourtant le même chemin de croix, m'a tout simplement énervée.600 pages pour comprendre que non ! On ne peut à ce point sacrifier ses valeurs, ses amis, sa famille sur l'autel de l'ambition et qu'aucun boulot ne vaut la peine que l'on subisse autant de mépris...
Je devrais m'arrêter là, sinon cette critique va ressembler à un meeting de la NPA. ;-)