Eiffel, À tout moment la rue

Publié le 01 septembre 2009 par Cataras

Voilà, c’est la rentrée. Le défilé des sorties d’album s’apprête à battre le pavé tout au long du mois de septembre. Il est donc grand temps pour le blog de reprendre du service, car parmi les annonces de sorties faites sous les parasols de l’été, certaines ont déjà attiré notre attention comme À tout moment, nouvel album du groupe Eiffel.

Signant chez Pias, Eiffel nous donne à espérer en un album plus radieux que l’amer Tandoori et son lot de polémiques qui de l’aveu même de Romain Humeau sonne comme une catastrophe sur laquelle il a fallu apprendre à reconstruire. Retrouver les fondations du groupe et reprendre la marche.

« C’est donc un mélange de retour à la formation originale et d’ouverture dont il s’agit. On se sent bien, très bien. » R.H.

En effet, la première des bonnes nouvelles est que pour l’écriture de l’album, le groupe c’est resserré derrière ses membres de sang. Romain Humeau pour donner vie aux textes, Estelle Humeau qui est passée à la basse sur un subit coup de tête et Nicolas Courret de retour à la batterie.

« Les chansons gueulent dans la besace, genre Gremlins… » R.H.

À tout moment la rue, premier single extrait de l’album confirme l’ampleur du travail accompli. C’est Rock, bien écrit, ça s’écoute fort et en boucle. Alors, je veux bien croire au retour de Eiffel… Verdict le 5 octobre (4 octobre pour la version dématérialisée).

Écoute à tout moment la rue :

Vous avez noté que À tout moment la rue signe le grand retour de Bertrand Cantat dont la voix, pourtant limitée aux cœurs sur ce morceau, l’ébranle d’une rage salvatrice.

Eiffel sera en concert au Bataclan le 18 Novembre 2009.

Pour aller plus loin :
Site officiel et Profil MySpace de Eiffel
Site officiel de Romain Humeau

Les paroles de À tout moment le rue :

A chacun de nos souffles
Au moindre murmure des bas fonds
C’est dans l’air comme un chant qui s’étrangle
Que d’un pavé de fortune
Contre le tintamarre du pognon
A tout moment la rue peut aussi dire non (x2)

C’est un pincement de lèvres
Et la peur qui perle d’un front
La faune et la flore à cran en haillons
Et l’éclat de nos palpitants
Dans l’ombre du marteau pilon
A tout moment la rue peut aussi dire non (x2)

Non comme un oui
Aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve
A tout moment la rue peut aussi dire…

Et si quelques points noirs
En cols blancs poivrent nos cieux
D’ondes occultes en tubes longs et creux
A bien compter le monde
Est x fois plus nombreux
Que ces trois cent familles qui sur la rue ont pignon
A tout moment elle peut aussi dire non