Ce n'est pas très charitable de se moquer d'un trou de mémoire, fut-il celui d'un ministre, et quand bien même concernerait-il une procédure qui tentera de contrôler le net par des biais vaseux et des procédés coûteux.
Invité dans Le grand journal, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, aura pourtant séché méchamment quand la journaliste Ariane Massenet lui demandera ce que signifie l'acronyme HADOPI.
Ah, certes, le mot est passé dans le langage courant, désignant tout à la fois censure, oppression, surveillance orwelienne et on en passe, et on en oublie - mais n'oubliez pas que Big Brother, lui, a plus de mémoire que le ministre.
« C'est comme le ticket de métro de Giscard. Je le savais en plus ! », s'écriera le ministre quand on lui rappellera que HADOPI signifie... euh... quoi déjà ? Loi Création et Internet ? Presque...