On parle bien de « corruption d'agent public » suite à l'information judiciaire contre X qui touche l'imprimerie nationale. Ouverte début juillet a pour « abus de biens sociaux et recel d'abus de biens sociaux », c'est au juge d'instruction Françoise Desset.
Au centre de cette affaire, des marchés de l'étranger que l'Imprimerie nationale aurait obtenus à des conditions étranges, laissant sous-entendre l'obtention de pots de vin, pour des montants de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Réalisant des documents officiels - depuis nos cartes d'identité, en passant par les passeports biométriques - les marchés concernés sont ceux de la Roumanie, de la Géorgie ou encore de la Syrie et du Sénégal.
Une perquisition était survenue entre les 14 et 22 janvier 2009, alors qu'une enquête préliminaire débutait, impulsée par le parquet de la ville de Paris. À cette époque, Antoine Paoli, directeur général, avait commenté auprès de l'AFP : « Des failles dans nos procédures ont pu permettre le versement de commissions sans que l'on puisse les arrêter. »
Depuis, le niveau des procédures était censé avoir été relevé. Le Parisien qui rapporte l'affaire précise également que selon la Cour des comptes, l'Imprimerie faisait preuve d'une « gestion désastreuse » par l'État.